jeudi 21 janvier 2010

859 fois

859 fois, en comptant celle-ci, j'ai fait "nouveau message" dans le tableau de blogspot.

Celle-ci est la dernière, du moins pour l'ABC du rien.

Depuis février 2005, j'ai écrit sur ma vie, des bouts de chansons, des nouvelles littéraire, des critiques de disques, des critiques de shows, des niaiseries solides, des réflexions plus ou moins pertinente sur l'actualité ou la vie, ma perte de poids, la job, mes relations avec mes amis ou avec les filles, le début et la fin de mon mariage, mes déménagements, Moe, mes parents...bref, tout ce qui m'a composé ces dernières années.

Mais là, c'est plus comme avant...

Je suis en amour avec Marie qui est une femme extraordinaire,j'ai des projets d'écriture plus sérieux, la musique roule comme je veux malgré certaines embûches, le boulot roule bien mais n'est plus le centre de ma vie, je me sens bien dans mon corps et dans ma tête...

C'est une étape qui vient d'être franchie, une porte qui se tourne - mais qui ne se ferme pas - un autre moment de ma vie. La crise de la trentaine terminée? Sortir de l'adolescence? Être là où j'aurais dû être y'a 10 ans, après un long détour? Je sais pas trop.

Je sais juste que la vie est trop fucking belle pour moi, que j'mange du bonheur comme un gros cochon, que j'essaie d'en donner le plus possible aussi, autour de moi.

Pis j'ai l'impression de commencer à tourner en rond ici, à répéter les mêmes choses, les mêmes thèmes, les mêmes idées, et ça je déteste.

Alors je vous dit au revoir et surtout merci. Merci d'avoir été là pendant presque 5 ans, d'avoir lu, apprécié, commenté, suggéré...

Comme Richard Pelland dit: "On écrit pas pour être compris, on écrit pour se comprendre"...Ben j'ai compris une couple d'affaires en écrivant ici.

Astheure, j'm'en vais les vivre...

Bye!

Frédéric

lundi 21 décembre 2009

Elle...

Si vous relisez les posts qui parle d'une "elle" non définie, ben, sachez que j'ai un visage devant les yeux.

Sachez que j'ai une peau sous les doigts, des lèvres sur les miennes.

Une tête enlignée sur la mienne, un univers commun.

C'est simple, sain, facile, pas stressant. Pis en même temps c'est trop.

Trop c'qu'elle voulait, trop ce que j'attendais.

Mais on navigue là-dedans super bien. Sans stress, sans s'casser la tête.

Juste deux personnes qui goûtent chaque morceau de c'bonheur tranquille mais fort.

J'taime Marie.

dimanche 29 novembre 2009

L'oeil du cyclone, sans

J'ai traversé le mur de la tornade, sans grands dommages.

autour, ça tourne, vite, fort, sans arrêt. Je me croirais dans la Matrice, tellement c'est zen où j'ai les pieds, avec le chaos aux alentours.

Dans l'oeil du cyclone tout est paisible

She was right

Julie was right.

She always is.

mardi 24 novembre 2009

je te chanterais

si t'étais là, près de moi, là. je te chanterais ça



mais j'enlèverais le WITH.

un autre virage

C'est de plus en plus rare que je parle de ma job, parce que c'est au beau fixe ascendant. J'adore ce que je fais.

Mais des fois, comme ce matin, je trouve ça un peu plus rushant. Quand quelqu'un qui n'y connaît rien ou presque prend des décisions qui affectent mon équipe, qui font que je devrai ramer comme un cave pour garder le moral de mes troupes, j'trouve ça moins l'fun.

Watch out le ton web va prendre le bord dans pas longtemps...

lundi 23 novembre 2009

fin 90, début 2000

Trois bands qui pour moi sont indissociables, même si leurs styles sont aux antipodes: afghan whigs, cake et soul coughing. J'pense que c'est à cause de ces trois-là que mes goûts sont partis dans toutes les directions...





dimanche 22 novembre 2009

LaRoux

Ça m'a pris du temps avant d'embarquer, mais j'ai acheté le disque aujourd'hui et si j'ai pas écouté Bulletproof 15 fois, mon nom c'est cochon!



Version dépouillée de la toune. Tout se tient, c'est aussi bon que la version de l'album, une autre preuve que ce qui est important, c'est la chanson.

Y'a des ti-fucks dans le playing, la Danelectro est désaccordée, mais c'est pas grave!

Se sont aussi retrouvés dans ma discothèque Ersatz de Julien Doré et l'album des Noisettes avec Never Forget You!

lundi 9 novembre 2009

Andrew Bird...

POur ceux qui aiment le folk traditionnel mâtiné d'une touche de modernisme



J’arrive pas à le concevoir. Le voir oui, mais me le rentrer dans la tête, non, vraiment pas.

Je ne suis plus anormal.

Je ne ressors plus du lot, physiquement.
J’suis juste un autre gars chubby, qui prend qu’une seule place dans le métro, qui ne force pas les collègues à se coller au mur lors d’un croisement dans un couloir étroit, qui s’habille comme il veut et non comme il peut.

Mais je me vois encore gros, énorme, obèse, patapouf, volumineux ou comme m’expliquait David Meunier au primaire, “t’es pas gros Fred, t’es spacieux”.

Une partie de moi le sait, le dit, le crie: WOW! J’ai plus l’air d’un pachyderme, en plus j’suis musclé. Une autre occulte le travail des derniers mois et n’a pas encore “processé” ce qui se passe depuis mai.

Trop rapide comme changement? J’en doute. J’aurais pas fait autrement. Je me sens bien, je suis en forme comme jamais.

Pis, on le dira pas fort, mais je me sens beau. J’rayonne ostie, j’rayonne.

Et ça, ça m’fait penser à un macaron tordant que j’ai quelque part dans mes boîtes pas défaites….



Mets-en.
Pis ceux qui sont trop éblouis, ben regardez ailleurs. Je n’ajusterai pas le rhéostat de mon bonheur.

No fucking way!